En grandissant, ma famille dépendait de l’aide sociale et des bons d’alimentation. Souvent, nous devions renoncer à l’épicerie pour couvrir d’autres coûts. Nous devions nous procurer de la nourriture supplémentaire auprès de nos églises locales et dépendions vraiment des déjeuners scolaires – des petits déjeuners scolaires aussi. La situation a fluctué. Parfois, en particulier au début du mois, nous pouvons faire une course à l’épicerie et nous sentir comme si nous étions prêts ; à la fin du mois, nous sortions les choses du chariot.

L’insécurité alimentaire n’était pas quelque chose dont j’étais nécessairement consciente – pour moi, c’était juste normal – mais elle m’a touché quand j’étais enfant et a provoqué des sentiments d’instabilité à l’école, avec des amis, pendant les vacances. Je ne m’en suis probablement pas rendu compte à l’époque – et d’autres personnes ne l’ont peut-être même pas remarqué – mais cela m’a fait me sentir peu sûr de moi. C’était une chose mentale, se sentir moins que. Et, d’une certaine manière, cela s’est poursuivi dans ma vie d’adulte. Même lorsque je n’étais plus confronté à l’insécurité alimentaire, je ressentais toujours cette instabilité.

Comme tous les enfants, j’aurais aimé que nous puissions avoir un grand repas de famille, surtout pendant les vacances. Ou après l’école, allez à la cafétéria pour manger quelque chose. Les enfants ont besoin de carburant pour passer la journée à l’école et les activités parascolaires. Imaginez aller à l’entraînement de football et ne pas prendre de collation. Souvent, les élèves habitent loin de l’école — à deux ou trois heures de route — et il se peut qu’ils ne puissent pas manger tant qu’ils ne rentrent pas à la maison. Il est important de combler ces lacunes pour les nourrir, surtout si les parents travaillent.